Le peuple grec a bien le droit de décider de son avenir!

1 Novembre 2011

Et si le Premier Ministre grec Papandréou ne faisait au fond que son devoir, celui de consulter son peuple pour qu'il décide lui-même de son avenir?

Voilà un pays malmené, humilié - qui a aussi ses responsabilités dans sa situation difficile - mais à qui on ne promet que larmes et sanctions. Voilà un pays insuffisamment écouté sur les décisions le concernant, et qui a sa dignité de grand pays européen, à l'Histoire prestigieuse et qui veut exister comme tel.

Le Premier Ministre grec accomplit son devoir envers son peuple, et alors? Cela déplait aux agences de notation, et alors? Et si l'austérité promise au peuple grec par la troïka FMI-UE-BCE et le duo Merkel-Sarkozy n'était pas la seule issue à ses problèmes?

Qui pourrait faire ces reproches, sinon les marchés financiers, et les agences de notation qui spéculent à leurs ordres? Il est désolant d'ailleurs de voir certains se réclamer encore du gaullisme ne pas se poser simplement cette question: qu'aurait fait de Gaulle si une situation similaire mettant en cause l'avenir et l'indépendance de la France s'était présentée à notre pays?

Que je sache, le référendum, c'est l'expression du peuple! Et le peuple grec a bien le droit à cette décision démocratique. Que cela n'entre pas dans les prévisions politiques de Mme Merkel et de M. Sarkozy, ou d'autres dirigeants européens, c'est certain, mais c'est ainsi.

Le peuple grec a droit à son expression et nous devons respecter sa dignité, que cela nous plaise ou pas!