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Carnet de route de Jean-Jacques Benoît

Ce blog est mon espace d'expression publique sur l'actualité.

Quintet lecture de mai 2011.

 

 

En début de chaque mois, je vous fais part de cinq livres qui m'ont procuré plaisir et réflexions au cours du mois précédent. J'appelle ce moment mon quintet lecture. Le voici pour mai avec un court extrait illustrant chaque ouvrage.

 

 

Arnaud Montebourg - Votez pour la démondialisation!

 

demondialisation.jpg"Vous faites partie de ces millions de Français qui ne vivent que de leur travail ou aimeraient en vivre. Pour vous, le quotidien de la mondialisation c'est la désindustrialisation, la précarité, l'appauvrissement et le déclassement, l'explosion des inégalités, la destruction des services publics, la montée de la dette, les délocalisations... Pour lutter contre ces fléaux, une seule solution: la démondialisation, véritable remise à l'endroit d'un système devenu fou. La démondialisation vous concerne. Car c'est la protection des travailleurs du Nord et du Sud, la préférence pour les salaires et la protection sociale plutôt que les dividendes boursiers. C'est la conversion écologique du système productif et la révolution industrielle verte, le retour des usines en Europe et la reprise en main de notre destinée. Les primaires de la gauche, les 9 et 16 octobre prochains, sont l'occasion de faire ce choix: alors, votez pour elle."

 

 

Paul Eluard - Une leçon de morale.

 

A22206.jpg"Le grand voyage.

 

Le grand voyage de verdure que j'ai fait

Malgré tant de mauvais esprits

 

La nature toujours s'en va vers sa naissance

Et j'ai été reçu par l'aube ressemblante

Et des légions d'oiseaux m'ouvraient leur coeur sonore

En secouant leurs plumes et leur chant sur l'herbe

 

Les vagues du matin se levaient une à une

Sur la rosée montante et sur les fruits solaires

J'avais raison je vivais bien

 

Car j'avais fait un grand voyage passionnel

Alors que tout m'était contraire

 

Du point du jour de ton épaule à tes yeux clés

Du sillon de ta bouche aux moissons de tes mains

Du pays de ton front au climat de ton sein

J'ai ranimé la forme de mon corps sensible

 

Et grâce à tes sourires qui lavaient mon sang

J'ai de nouveau vu clair dans le miroir du jour

Et grâce à tes baisers qui me liaient au monde

Je me suis retrouvé faible comme un enfant

 

Fort comme un homme et digne de mener mes rêves

Vers le feu doux de l'avenir."

 

 

Mar Fall - Présence africaine à Bordeaux de 1916 à nos jours.

 

fall.jpg"Cet essai se propose de parcourir la situation des Africains noirs depuis l'arrivée des travailleurs sénégalais dans la région en 1916 puis de l'apparition des travailleurs et étudiants noirs à Bordeaux en lien avec les divers mouvements qui ont marqué cette présence à l'échelle hexagonale et internationale.

C'est un regard rétrospectif sur l'histoire complexe des relations qui se sont nouées au fil du temps entre les Africains, Bordeaux et la France.

C'est aussi, à partir d'archives et d'enquêtes, un éclairage sociologique nourri de récits et de parcours de vie pour comprendre la genèse des acteurs sociaux que sont devenus progressivement les Africains ayant choisi de rester."

 

 

Fernando Pessoa - Poèmes païens.

 

844624-gf.jpg"Poèmes désassemblés" (court extrait)

 

"Quand viendra le printemps,

Si je suis déjà mort,

Les fleurs fleuriront de la même manière

Et les arbres n'en seront pas moins verts qu'au printemps dernier

La réalité n'a pas besoin de moi.

 

Je sens une joie énorme

A la pensée que ma mort n'a aucune importance."

 

 

Emile Vignes, photographe des Landes - 1896-1983. Textes de Josette Larrègue, Pierre Bardou, Guy Latry, Jean Tucoo-Chala.

 

G_emilevignegde.jpg"Peu d'artistes ont modelé l'image d'un pays comme Emile Vignes celle des Landes; aucun avec une telle modestie. Ce fils de métayer fut lui-même gemmeur avant de découvrir la photographie pendant la Grande guerre. Gérant d'une épicerie coopérative, c'est en marge de cette activité qu'il photographia mariages, manifestations, équipes de rugby, groupes de conscrits. Emile Vignes aurait pu rester ce photographe de village apprécié de tous s'il n'avait ressenti, très tôt, le désir de donner forme artistique à son amour immodéré des paysages de sa région natale, nourri par une fréquentation quotidienne de la forêt."

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